Aujourd’hui je vous présente la montre d’un homme à l’histoire passionnante : Franck Abagnale Jr. Souvenez-vous de ce film mythique « Attrape-moi si tu peux », avec DiCaprio comme acteur principal. Eh bien Monsieur Abagnale est un homme de goût car il a fait appel aux « Artisans de Genève » pour sa montre The Uncatchable.
Dans les années 60, Frank Abagnale Jr décide d’aller vivre à Manhattan afin de s’échapper d’un quotidien familial morose. Pour survivre seul, le jeune homme trouve une faille dans le système et falsifie des chèques pour subvenir à ses besoins.
Basée sur un modèle de Rolex GMT Master II 116710, Abagnale Jr cite : « Je voulais que ma montre me ressemble, et me ramène dans les années 60. Époque bénie où tout m’était permis… ». On retrouve un magnifique cadran patiné naturellement, marqué par le temps avec des index peints à la main légèrement en relief à l’effet luminescent. La lunette à dents plates a été entièrement refaite avec un insert en bakélite rouge et bleu au style vintage.
Le disque de date a également été patiné et les jours apparaissent en rouge et en bleu dans une superbe typo inspirée des années 60. La trotteuse bleuie s’accorde à merveille avec l’aiguille GMT rouge.
Le boîtier de cette GMT Master a été travaillé en détail afin de garder une cohérence et une allure vintage. On retrouve des cornes avec une finition satinée et avec des facettes polies. Le fond de boîte en verre saphir permet d’admirer le Calibre 3186 entièrement re-décoré. Le pont de balancier a été refait à la demande de Franck et la masse est en Or 21 carats.
Pour matcher à la perfection avec le style 60’s, cette pièce d’exception est équipée d’un bracelet acier riveté entièrement développé par les Artisans de Genève.
Une montre époustouflante qui n’est autre que le reflet d’une vie chargée d’histoire. Cette personnalisation a coûté entre 30 000 et 50 000$, en plus de la montre bien évidemment. Personnellement je trouve que le jeu en vaut la chandelle.
“Si je devais m’adresser au jeune Frank, je lui dirais que ce qui compte, ce n’est pas tant ce que l’on fera de bien ou mal, mais plutôt ce que l’on a fait de sa vie. Je voulais que ma montre me ressemble, et me ramène dans les années 1960. Époque bénie où tout m’était permis, sans jamais me soucier des conséquences, de mes peurs ou de mes craintes. Avancer toujours et se réinventer. Je suis aujourd’hui comme mon garde-temps, chargé de mes histoires, mais encore en perpétuelle évolution”.
Frank Abagnale Jr
